Les prix indiqués s'entendent T.T.C. franco de port (France continentale) dès 48 bouteilles.
Pour moins de 48 bouteilles, la participation aux frais de port (France continentale) est de 24.00 €.
Nous consulter pour la Corse, les Dom-Tom, l'export hors Europe.
Toutes les bouteilles, toutes appellations et tous formats confondus, peuvent être panachées même à l'unité, en toute liberté et sans frais.
Même s'ils disposent d'un potentiel de garde exceptionnel, nous conseillons de goûter les Sauternes dès leur première jeunesse.
Ils ne présentent pas d'astringence tannique et leur complexité aromatique est alors fabuleuse !
Toutes les bouteilles, toutes appellations et tous formats confondus, peuvent être panachées même à l'unité, en toute liberté et sans frais.
Les dates d'apogée sont précisées à titre indicatif. Elles peuvent varier en fonction de votre goût et de la température moyenne de votre cave.
Bouteille bouchonnée ? Voyez à la fin de la rubrique "Conditions générales de vente" la conduite à tenir dans ce cas.
« Un bon vin, c'est comme un bon livre. On se régale de cépages.... »
« 5 fruits par jour : chardonnay, grenache, syrah, pinot et cabernet.. »
« C'est meilleur quand c'est bon. » Emmanuelle Jary
« Tant qu'il y a de la vigne, il y a de l'espoir. »
« Pouilly fumé : vin qu'il est recommandé de consommer avec du saumon fuissé. » Marc Escayrol
« Quand mes amis me manquent, je fais comme pour les échalotes, je les fais revenir avec du vin blanc ! »
« Champagne ! Parce qu'aucune grande histoire n'a commencé autour d'un bol de salade . »
Il arrive parfois que l'adéquation entre le climat du millésime, la qualité du terroir et les soins apportés par les hommes atteignent la perfection. Nous gageons que les vins ci-dessous entreront dans la légende quand ils parviendront à leur apogée.
Nous vous les proposons uniquement en magnum car le vieillissement en grand volume est meilleur, et aussi parce que les émotions sont encore plus grandes quand elles sont partagées.
Chacun de ces magnums est présenté individuellement dans sa caisse bois d'origine, étampée du Château.
Le cru le plus mythique de Bordeaux, parmi tous ! Déjà, en 1855, il fut seul cru à être reconnu 1er cru classé supérieur, le plaçant au-dessus des premiers crus classés rouges.
Le millésime 2021 dans la presse :
La Revue du Vin de France (Guide 2025) : 97/100 « Un toucher ample et cohérent, avec une acidité sinueuse, présente sans être jamais dominante. Ce n'est pas un Yquem imposant, mais son élégance d'emblée classique et sa disponibilité précoce sont remarquables. »
Hachette (Guide 2025) : Coup de coeur ♥ « Ample et énergique dès l'attaque, la matière prend ses aises dans une bouche voluptueuse, onctueuse et caressante, plus florale dans son expression, soutenue en filigrane par une sacrée fraîcheur qui étire et illumine le fruit dans une finale saline et douce-amère. Un jury, ému, évoque un monument d'élégance et de pureté. Du grand art. »
J-M Quarin (Février 2024) : 97/100 « Touche délicatement vanillée à l'agitation du verre. Bouche magique ! Il s'agit là d'un vin blanc avant d'être un vin blanc liquoreux. Texture ultra noble. Arômes distingués. Beau relief entre le milieu et la finale. Grande longueur. Incrachable ! »
Beau vignoble de 10 ha (90% merlot) à Fronsac, où la propriétaire, Mme Rullier, s'investit sans compter. On retrouve son énergie dans Dalem, avec des vins, pleins et affirmés mais aussi dotés d'une réelle élégance.
Le millésime 2020 dans la presse :
La Revue du Vin de France (Guide 2024) : 91/100 « Il recèle une matière conduite en douceur, s'exprimant sur les fruits noirs mûrs. Des tannins savoureux lui apportent une structure avenante. »
Vinous (N. Martin - décembre 2022) : 93/100 « Premier millésime sous la direction d'Eric Boissenot, présente un bouquet tertiaire infusé de sous-bois avec un mélange de fruits rouges et noirs, discret au début mais qui s'ouvre magnifiquement dans le verre. La bouche est moyennement corsée, avec des tanins fins, une fraîcheur d'agrumes et une concentration impressionnante, se développant progressivement vers une finale nette et précise. C'est un Fronsac de premier ordre qui donnera du plaisir pendant 20 à 25 ans »
J-M Quarin (mars 2023) : 93/100 « Couleur sombre, intense et jeune. Nez très aromatique, fruité, frais, mûr et subtil. Nuances de fleurs et de fruits rouges. La bouche n'est qu'un monde aromatique suave et fondant, avec de l'éclat au milieu. Très jolie finale délicieuse et longue au grain très enrobé. Belle longueur. »
Appliquant les mêmes principes de culture et de vinification qu’à Angélus, Hubert de Boüard a porté son château de Lalande de Pomerol en tête de son appellation. Vins riches et luxueusement élevés, d’un charme fou, à chaque millésime encensés par les critiques. Exceptionnel millésime 2017, dont l'infime production (rescapée du gel) n'est proposée qu'en magnums.
Constatant l'ampleur des dégâts (95%) de la gelée de fin avril 2017 à La Fleur de Boüard, Hubert de Boüard et sa fille Coralie n'ont pour autant pas baissé les bras et ont décidé de bichonner les quelques grappes restantes.
100% merlot, profond, charnu, suave et distingué, caressant en milieu de bouche et concluant sur une finale élancée et plus énergique, leur superbe 2017 est une étonnante réussite, sûrement rendue possible par l'infime récolte (20 hl produits sur 40 ha de vignes, soit un rendement minuscule de 0,5 hl/ha, à peine un centième d'une vendange normale !) .
Et, faisant d'une pierre deux coups, ils en ont profité pour célébrer leur 20ème année à La Fleur de Boüard en mettant leur 2017 uniquement en 1000 magnums numérotés spécialement décorés par l'artiste Petrusse Reynen.
Racheté en 1988 puis rénové de fond en comble, Malartic-Lagravière retrouve le style fin, droit et racé‚ qui avait fait son succès dans les années 50 et 60. Malartic-Lagravière continue son ascension, ce qui vaut à son millésime 2018 d’être unanimement salué par les critiques : 93/100 pour la Revue du Vin de France et 94/100 pour En Magnum « il faut plus que jamais compter avec Malartic parmi les incontournables de l'appellation ».
Pratiquement à l'abandon en 1993 quand M. et Mme Cathiard l'ont acheté, Smith Haut Lafitte fait aujourd'hui partie des 10 plus grands crus de la rive gauche bordelaise. Le chemin parcouru force l'admiration, tant les époux Cathiard n'ont pas ménagé leurs efforts : restauration du vignoble, construction d’un cuvier et d’un chai souterrain, introduction de matériel à la pointe de la technologie, conversion à l'agriculture biologique...
Haut-Bailly est le plus délicat des vins de Graves avec une structure tannique particulièrement soyeuse.
Le millésime 2020 dans la presse :
La Revue du Vin de France (Guide 2025) : 96/100 « Offrant un impressionnant volume de bouche, un velouté et une qualité de tanin exceptionnels, le 2020 se détend peu à peu. Mais ne soyez surtout pas pressés de l'ouvrir ! Il portera témoignage pour les générations futures. »
Guide Hachette (Guide 2024) coup de ♥ « ample, séveuse, caressante, la bouche profile un Pessac à la fois puissant et d'une grande délicatesse, porté par des tanins très fins, d'un soyeux inimitable »
La Revue du Vin de France (Guide 2024) : 95/100 « sa plénitude, son équilibre et son potentiel ne font aucun doute, ce sera un grand classique »
Bettane et Desseauve (Guide 2024) : 96/100
Vinous (N.Martin - janvier 2024) : 95+/100 « Haut-Bailly 2020 a un bien meilleur bouquet que le de Fieuzal. Il est nettement plus frais, avec des arômes de fruits noirs, de cèdre et de tabac. La bouche est moyennement corsée avec des tanins fins - un Pessac - Léognan bien ficelé et harmonieux avec une finale précise et discrète. Ce Pessac 2020 exceptionnel fait preuve d'une grande classe. »
Avec une remarquable constance, Potensac est depuis 30 ans l'un des plus réguliers crus bourgeois du nord Médoc, preuve du savoir-faire de l'équipe de Léoville-Las Cases (même propriétaire). Sa capacité au vieillissement est toujours étonnante, y compris et surtout dans les 'petites années'.
Racheté en 2008 par M. Cuvelier (Clos Fourtet), une nouvelle ère commence à Poujeaux sous la conduite de MM. Thienpont et Derenoncourt.
Par son élégance racée, son velouté naturel et sa texture à la fois délicate et profonde, Poujeaux est le plus Saint-Julien des Moulis, et un modèle de style pour tous les crus bourgeois du Médoc. Le cru ne cesse de progresser, comme en atteste la note de 94/100 attribuée par la Revue du vin de France pour son 2020 « voilà un vin très séveux et prometteur ».
Bien que contigu à Poujeaux, Chasse-Spleen offre un autre visage des vins de Moulis, plus tannique et, dans sa première jeunesse, plus austère. Un grand classique médocain.
Chasse-Spleen s'étend en 2023 avec l'acquisition de Brillette, 35 ha d'un beau terroir de graves profondes de Moulis.
On ne présente plus Sociando-Mallet, qui se doit de figurer en bonne place dans la cave de tout amateur, tant la qualité et surtout la régularité de ses trente derniers millésimes sont impressionnantes. Sans vouloir minorer le travail assidu de feu M. Gautreau depuis 1969, force est de reconnaître que le terroir, contre la Gironde sur une croupe de graves comparable à celle de Montrose, est bien celui d'un grand cru classé. Incontournable 2016, le plus grand vin de Sociando-Mallet depuis 1996.
Le millésime 2019 dans la presse :
Vinous (N. Martin - février 2022) : 94/100 « La bouche est structurée, avec une prise ferme, une acidité très bien dosée, une bonne substance et une finale cohérente, teintée de poivre noir et de mine de crayon, qui a une réelle longueur. Un Sociando-Mallet de premier ordre. »
J-M Quarin (avril 2022) : 90/100 « Beau nez très aromatique, fruité et subtil. Nuances fines de gelée de mûres. »
On ne présente plus Sociando-Mallet, qui se doit de figurer en bonne place dans la cave de tout amateur, tant la qualité et surtout la régularité de ses trente derniers millésimes sont impressionnantes. Sans vouloir minorer le travail assidu de feu M. Gautreau depuis 1969, force est de reconnaître que le terroir, contre la Gironde sur une croupe de graves comparable à celle de Montrose, est bien celui d'un grand cru classé. Incontournable 2016, le plus grand vin de Sociando-Mallet depuis 1996.
Le millésime 2018 dans la presse :
La Revue du Vin de France (décembre 2022) : 94/100 « Les amateurs avisés le savent, Sociando-Mallet, marque largement diffusée en France, est un vin d'un rapport qualité/prix remarquable.[..] les derniers millésimes semblent un peu moins profonds, mais demeurent très agréables, parfaits à boire dans la décennie, comme en 2018 au velouté séduisant. »
L'arrivée de M. Derenoncourt comme consultant en 2002 a relancé Prieuré-Lichine, en lui conférant tout d'abord une meilleure dimension aromatique grâce à une maturité des raisins plus aboutie. La limitation des rendements depuis 2009 s'est traduite par un supplément de densité et de volume, ce qui lui manquait pour rivaliser avec ses pairs. Progression saluée par la Revue du Vin de France, notamment pour son 2020 noté 95/100 « le plus complet depuis longtemps ».
Le millésime 2010 dans la presse :
Wine Advocate : 92/100
Re-dégusté 10 ans après par La Revue du Vin de France : 92/100 « gourmand, fluide et agréable [...] Un joli margaux prêt à boire »
Aucun cru ne peut mieux exprimer l'association magique et si difficile à obtenir simultanément finesse et puissance. Un premier cru sans rival dans son style !
Le millésime 2009 dans la presse :
J-M Quarin (février 2020) : 98/100 « Waouh, impossible de s’attendre à tant de délicatesse après pareil nez ! Le vin ne cesse de fondre, complexe au toucher comme au goût. Il évolue séveux pour devenir comme plus solide en finale sans perdre sa complexité. Très longue persistance, fraîche, noble et finalement incrachable. Du charme, de l’hédonisme, de l’esthétique et de la précision. Un style à l’opposé du 2005. »
Le plus sérieux et le plus régulier des grands crus classés de Saint-Julien, et même du Médoc. Quel que soit le millésime depuis 1986, Lagrange ne déçoit jamais, avec une constance et une justesse qui forcent le respect !
Toujours noir d’encre, toujours délicieusement gras et suave, toujours St-Julien et surtout toujours régulier. Supervisé par M. Derenoncourt à partir de 2009, Talbot a gagné en intensité et en précision aromatique.
De tous les seconds crus classés de St-Julien, Gruaud-Larose est bien le plus vigoureux et le plus massif en vin jeune. Mais, magie du terroir, il acquiert moelleux et finesse si on lui laisse le temps de vieillir. Son rapport qualité/prix le place devant les autres seconds crus classés de St-Julien !
Le millésime 2019 dans la presse :
Bettane et Desseauve (Guide 2024) : 96/100
Vinous (N. Martin - février 2023) : 96/100 « La bouche est moyennement corsée avec une entrée en matière succulente, plus sucrée que prévu mais pas trop, de la réglisse et des touches de poivre noir meublant la finale longue et assez décadente. »
J-M Quarin (octobre 2023) : 96/100 « Minutieux en entrée de bouche, particulièrement parfumé au milieu, avec du goût et une permanence du moelleux dans le déroulé, le vin se développe complexe. Son corps s'allonge entre le milieu et la finale, tandis que les saveurs rebondissent. Ensemble délicieux, long, présent et aérien à la fois. La potentialité de ce terroir m'impressionne. »
Cru emblématique du Médoc par son architecture comme par la délicatesse de ses vins, internationalement recherché. Beychevelle est encore monté d'un cran en finesse et précision aromatique avec la mise en service en 2018 de son nouveau cuvier, et tutoie maintenant les seconds crus classés de la commune.
Avec l’aide de Michel Rolland, Léoville-Poyferré a gagné depuis 1993 en profondeur, volupté de texture et aptitude au vieillissement. Il se rapproche aujourd'hui de la qualité de ses prestigieux voisins dans lesquels il est enclavé : Léoville-Las Cases et Pichon-Lalande. La compétition entre les trois Léoville est intense mais Léoville-Poyferré l’emporte aujourd'hui par un abord plus facile, plus voluptueux, et un rapport qualité/prix/plaisir supérieur.
Depuis l’arrivée de Bruno Borie en 2003, Ducru-Beaucaillou vole de succès en succès. Personne n’a oublié que, jusqu’en 1980, Ducru était le plus grand des seconds crus classés du Médoc, place qu’il est en train de reconquérir. Bravo !
Le millésime 2021 dans la presse :
La Revue du Vin de France (Guide 2025) : 96/100 « Le vin est impressionnant. Avec la plus haute proportion de cabernet (98 %) de l'histoire du cru, il possède une classe folle. Un grand aristocrate taillé au laser, avec une pureté du fruit qui scintille. »
Vinous ( A. Galloni - décembre 2023) : 98/100 « Le Ducru-Beaucaillou 2021 capture tout le potentiel qu'il a montré en barrique. Un vin délicat et sobre, le 2021 impressionne avant tout par sa finesse. Tous les éléments sont impeccablement équilibrés. Le temps passé dans le verre fait ressortir la douceur intérieure et le parfum magnifique du vin. L'équilibre avec le chêne, parfois difficile ici, est également sans faille. Avec moins d'alcool et donc moins d'extraction du chêne que les millésimes récents, le 2021 s'annonce comme un classique des temps modernes. »
Depuis 2009 et le rachat par M. Lorenzetti, on peut parler d'un nouveau cru classé à Pauillac. Indigne de son classement, Pédesclaux avait jusqu’alors disparu de la scène bordelaise. L'ambition et les moyens du nouveau propriétaire sont là : réfection de fond en comble des installations, acquisition de nouvelles parcelles idéalement situées. Les premiers millésimes offrent l'image d'un Pauillac souple et facilement accessible, à un prix défiant toute concurrence sur l'appellation.
Le millésime 2018 dans la presse :
La Revue du Vin de France (novembre 2020) : 95/100 « Le 2018 est une référence, la matière est lumineuse, le fruit, très mûr. Il n'en demeure pas moins éclatant, avec une note mentholée en finale. »
Depuis 2010, Claire Villars (également à Ferrière et La Gurgue), remet en selle Haut-Bages Libéral. Avec un terroir qualitatif (contigu à Latour), ce cru certifié bio depuis 2019 est devenu, pour un prix raisonnable, la bonne affaire de Pauillac.
Grand-Puy-Lacoste est le plus fin des 5èmes crus classés de Pauillac, tenu avec compétence et attention par M. François-Xavier Borie et ses enfants. Les derniers millésimes montrent une précision aromatique et une noblesse de tanin encore accrues, notamment le superbe 2020.
Le millésime 2018 dans la presse :
Vinous (Antonio Galloni - Mars 2021) : 96/100 « Le Grand-Puy-Lacoste 2018 est très impressionnant dès le départ. Il s'agit en fin de compte d'un vin d'une classe extraordinaire qui reste sobre et aristocratique dans son élevage. À ne pas manquer. »
Propriété Rothschild (Mouton), avec d’Armailhac. Outre le terroir, la principale différence entre les deux crus est une proportion accrue de merlot à Clerc Milon (35% contre 20%), lui conférant une onctuosité et une richesse supplémentaires. Clerc Milon bénéficie depuis 2007 de son propre cuvier, d’un nouveau chai et d’une équipe dédiée de 21 personnes pour que Clerc Milon vienne qualitativement concurrencer Lynch-Bages et Pontet-Canet.
Le millésime 2018 dans la presse :
La Revue du Vin de France (novembre 2020) : 95/100 « En 2018, le cru gère parfaitement la richesse du millésime. Le vin explose de fruit tout en étant affuté. Il garde un côté très énergique et tonique. »
En Magnum (avril 2021) : 95/100 « Forte couleur, corps remarquable par son côté enveloppant, lié à une texture magistrale, boisé intégré et sensible, longueur, complexité, avec en évidence une haute maturité finale du raisin. Pauillac classique et très bien construit. »
Connu pour produire un des Pauillac les plus fermes et serrés (voire robuste) qui soient, Duhart-Milon a depuis 2010 affiné son style pour se rapprocher peu à peu de celui de Lafite (même propriétaire et même équipe). Nouvelle orientation et progrès amplement confirmés, avec un charme et un gras inédits à partir du millésime 2015. Au vu de la qualité de son terroir (seul 4ème grand cru classé de Pauillac), Duhart-Milon n'a sûrement pas fini sa progression.
Comme le souligne le dernier guide Bettane & Desseauve (2025), « Que de changements ces derniers millésimes, avec un grand vin qui a retrouvé la profondeur et la dimension propre aux plus grands pauillacs » !
Les premiers grands crus classés mis à part, aucun autre cru bordelais n'est aussi mondialement célèbre que Lynch-Bages. Son succès planétaire provient autant de son style opulent, corsé et charpenté, de sa régularité sans faille depuis 1975, et de sa mise en avant médiatique orchestrée par Jean-Michel Cazes. Lynch-Bages fut le premier vin envoyé dans l'espace (navette Discovery en 1985). Il se dit même que c'est lui qui a donné le goût du Bordeaux aux américains !
Contigu à Mouton-Rothschild, Pontet-Canet est dans les bons millésimes le type même du grand Pauillac, droit et racé. Premier des grands crus classés à être certifié "bio" (en 2010), Pontet-Canet est depuis 2000 au sommet du Médoc.
Contigu à Mouton-Rothschild, Pontet-Canet est dans les bons millésimes le type même du grand Pauillac, droit et racé. Premier des grands crus classés à être certifié "bio" (en 2010), Pontet-Canet est depuis 2000 au sommet du Médoc.
Le millésime 2020 dans la presse :
La Revue du Vin de France (novembre 2023) : 99/100 « Le nez d'une grande complexité donne le ton : des notes de fruits, de fusain, de graphite... Le vin est spectaculaire en bouche aussi, complet et vibrant. Une pointe acidulée lui apporte beaucoup de ressort et étire la finale. Une bouteille d’une harmonie absolue. »
Vinous (N. Martin - décembre 2022) : 95/100 « Assez structuré en finale (plus que les millésimes précédents) avec une poignée douce et insistante. Ce vin est incontestablement plus classique que le 2019 récemment dégusté à l'aveugle et devrait bien mûrir en bouteille. Excellent. »
Apparu en 1993, le second vin de Mouton-Rothschild a depuis fait sa place parmi ses pairs (Carruades de Lafite, Forts de Latour, Pavillon Rouge) en proposant à chaque millésime un grand Pauillac, plein, charnu, musclé, à peine moins profond et corsé que son illustre grand frère mais avec la même finale cassis. Petit Mouton est devenu grand !
Le millésime 2020 dans la presse :
Vinous (N.Martin - novembre 2024) : 94/100 « Le Petit Mouton 2020 présente un bouquet séduisant avec un mélange de fruits rouges et noirs, de cèdre et de mine de crayon, qui semble gagner en précision dans le verre - un style très classique. La bouche est moyennement corsée avec un doux noyau de cassis et de mûre, très composée et très pure. La finale à la texture de cachemire s'épanouit glorieusement. Il s'agit d'un excellent pauillac pour une longue garde (écrit avant que son identité ne soit révélée). »
Bettane et Desseauve (Guide 2024) : 94/100
Le rachat de Calon-Ségur en 2012 par une filiale du Crédit Mutuel annonce le grand réveil de ce fameux terroir de graves sur calcaire, d'un seul tenant et entièrement ceint d'un mur (fait unique dans le Médoc). Tout Bordeaux souhaite qu'au bout d'un plan d'investissement sur 15 ans l'on puisse retrouver des Calon-Ségur aussi fabuleux que ceux du milieu du siècle dernier.
Après 43 millésimes, M. Charmolüe a vendu en 2006 à MM. Bouygues. Le changement de propriétaire s'est accompagné d’un chantier spectaculaire, destiné à faire entrer Montrose dans le 21ème siècle : recours à la géothermie, installation de panneaux photovoltaïques, recyclage du CO2 des fermentations alcooliques...
Changement de style également dans les vins, allant vers plus de complexité aromatique et de raffinement de texture. Montrose reste néanmoins un vin de grande race, reposant sur une puissante architecture tannique et réservé de fait aux amateurs les plus patients.
Le millésime 2020 dans la presse :
Hachette (Guide 2024) : Coup de ♥ « Un grand Montrose assurément que le 2020 du cru. [...] La bouche conjugue avec une harmonie parfaite puissance, douceur, finesse, fraîcheur, longueur. L'élégance même. »
Vinous (N. Martin - février 2023) : 99/100 « Ce vin est beaucoup plus détaillé que le 2019 ou le 2018. C'est un Montrose symétrique, d'une précision et d'une minéralité infaillibles, dont la texture soyeuse dissimule la puissance sous-jacente. Il s'agit sans équivoque d'un vin brillant et d'une référence pour ces dernières années. »
Vinous (A. Galloni - février 2023) : 99/100 « Le 2020 est un classique moderne pour Montrose et l'un des grands vins de la rive gauche. »
La Revue du Vin de France (Guide 2024) : 98/100 « C'est le plus aristocratique de l’appellation, mais aussi le plus serré à ce stade. D’une précision superbe et d’une définition irréprochable, il n’a pas encore libéré tout son potentiel, mais le muscle est là et tout est en place pour donner, d’ici dix ans, un vin exceptionnel. »